Il s'avère que presque personne n'en a peur. La forêt du parc de la FICR est considérée comme une oasis dans un terrain urbain - une rare concentration de verdure qui peut apporter un réconfort frais pendant les étés de plus en plus chauds qui sont devenus une réalité dans cette région. C'est aussi un endroit où les gens viennent chercher le calme et la paix pour échapper à une journée de travail chargée et bruyante. Dans la plupart des conversations que nous avons eues avec les habitants et le personnel, le sentiment le plus répandu était de laisser la forêt en l'état, de la laisser aussi intacte que possible.
Parallèlement aux exigences du protocole d'urbanisme, la question de la sûreté et de la sécurité est une préoccupation importante et les zones forestières évoquent des signaux rouges. Principalement parce qu'il s'agit souvent d'espaces liminaux, situés entre des points de transit. Elles ont tendance à être sombres la nuit, évoquant un sentiment de peur parce que c'est ainsi que la plupart des gens sont exposés au récit de la "forêt".
Lorsque nous avons abordé la question de la sécurité pour cette vidéo, la plupart des personnes interrogées ont haussé les épaules. Ils ont souligné qu'il ne s'agissait pas simplement d'une forêt, mais d'une forêt à Genève. Des remarques humoristiques ont été faites sur le fait que certaines personnes venaient d'endroits urbains dans le monde qui étaient bien plus dangereux que n'importe quelle forêt ! Certains ont dit qu'ils la traversaient à tout moment sans la moindre crainte.
Dans l'ensemble, le danger n'est pas un facteur qui a été souligné. D'autres questions non liées à la sécurité ont été soulevées, comme l'utilisation abusive de la forêt comme site d'élimination des déchets, mais la peur n'a pas été l'émotion dominante qui a fait surface.
Écoutez les réponses des participants dans cette vidéo et n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos réactions !
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