Dans cette petite conversation avec l'historien Lescaze, nous voyons les environs immédiats du bâtiment et du parc de l'IFRC à travers la lentille du passé. Les insignes de la cour d'armes, l'enseigne d'un café centenaire, les anciens trajets des tramways et des bus, les vestiges invisibles des anciens ruisseaux qui traversaient autrefois le parc - prennent momentanément vie.
Un lieu est presque toujours un palimpseste. Se projeter dans l'avenir signifie inévitablement en savoir plus sur le passé, retracer les anciens mouvements et travailler avec et autour des souvenirs. Ce qui reste, ce qui ne reste pas, ce qui doit rester et ce qui ne doit pas rester sont bien sûr fermement ancrés dans les choix faits dans le présent.
Ceux-ci sont inévitablement contestés et rendent toute planification de l'avenir extrêmement vivante. L'histoire n'est jamais un récit singulier. Les cours d'eau ont-ils vraiment coulé comme nous l'imaginons aujourd'hui ? Si les tracés des tramways et des bus ont laissé des traces vérifiables, les flux d'eau ont laissé des traces moins fiables. Pourtant, la mémoire de l'eau demeure et émerge dans de nombreux récits.
Lescaze nous emmène à travers le passé et le présent - expliquant, racontant et narrant avec une profonde connaissance et expérience du lieu. Merci de contribuer à la discussion en laissant vos commentaires sous la vidéo.
Interview avec Bernard Lescaze, historien.
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