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Photo du rédacteurArdjoume Bindin

Une discussion avec Nebih

Dans notre série de longues conversations avec des experts spécifiques, en voici un autre, que l'on peut facilement qualifier de spécialiste du quartier. Selon ses propres termes, Nebih est membre de presque toutes les associations locales du Petit-Saconnex, à l'exception du club de football (pour l'instant).


Il parle de ses liens avec le quartier grâce à son père qui l'amenait à la mosquée située ici, qui fait partie intégrante de son tissu. Ce lien se poursuit à travers une autre génération, celle de ses enfants. Un tel héritage intergénérationnel est spécial, car l'accumulation de souvenirs à travers le temps crée des attachements superposés . Chaque génération crée sa propre signification, sa propre façon de créer un quartier.


La conversation de Nebih nous montre à quel point la diversité est intrinsèque à un quartier. Et pour lui, l'élément le plus important de cette diversité est la voix de la prochaine génération. Il souligne l'importance de représenter leurs voix dans les réunions locales permanentes. Ces réunions sont bien sûr un effort important en soi, mais elles doivent consciemment donner aux opinions des enfants la place qui leur revient. Ce sont eux qui vont l'habiter et en hériter - et ce faisant, lui insuffler de nouvelles significations.


Ce sont ses enfants qui ont fait découvrir la forêt à Nebih, un lieu qui a enflammé leur imagination et l'a contaminé lui aussi. Les enfants y ont construit leur propre camp et l'ont appelé "la base". Et la "base" semble être devenue la forêt. Un petit centre de gravité qui attire tout le monde et qui semble même attirer l'imagination du programme urbain émergeant du projet de parc de l'IFRC !


Un nouvel espace sacré que le quartier en est venu à chérir, avec son propre ensemble d'utilisateurs et de passants divers - mais aucun aussi enthousiaste que les plus jeunes !





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